Ce dimanche 13 novembre une messe sera célébrée –en l’église de l’Assomption à Saint Tropez– à la mémoire d’Aurélie de Peretti, assassinée au Bataclan il y a un an. Soyons nombreux, comme nous étions l’an dernier à entourer ses proches.
Et relisons et apprécions ce texte :
La mort n’est rien,
je suis seulement passée dans la pièce à côté.
Je suis moi. Vous êtes vous.
Ce que j’étais pour vous, je le suis toujours.
Donnez-moi le nom que vous m’avez toujours donné,
parlez-moi comme vous l’avez toujours fait.
N’employez pas un ton différent,
ne prenez pas un air solennel ou triste.
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Priez, souriez,
pensez à moi,
priez pour moi.
Que mon nom soit prononcé à la maison
comme il l’a toujours été,
sans emphase d’aucune sorte,
sans une trace d’ombre.
La vie signifie tout ce qu’elle a toujours été.
Le fil n’est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de vos pensées,
simplement parce que je suis hors de votre vue ?
Je ne suis pas loin, juste de l’autre côté du chemin.
Canon Henry Scott-Holland (1847-1918), traduction d’un extrait de « The King of Terrors », sermon sur la mort 1910
Quelquefois attribué à Charles Péguy, d’après un texte de Saint Augustin