« Les absents ont eu vraiment tort. A l’opposé des propos compassés, convenus et souvent décervelés auxquels moult notables locaux nous
ont habitués, un vrai grand débat a eu lieu en la salle Campra de l’Opéra de Toulon. Grâce au Club de la Presse 83 et autour de Jérôme Fenoglio le directeur du Monde. Né à Toulon qui plus est ce qui autorise à ne pas désespérer de notre région. La salle, comble, a aimé ! »
Dominique Dabin
Beau succès en effet pour cet Apéro-Liberté : salle bondée et longue liste d’attente restée figée. Nous aurions, en fait, dû utiliser un projecteur d’hologrammes pour satisfaire tout le monde !
Un débat de qualité fait de questions et réponses de bon aloi touchant, entre autres sujets, à la crise de la presse,
« crise qui est derrière nous grâce au numérique ».
La nécessité pour le journaliste de faire montre de son savoir-faire autant dans sa mission d’informer
« ni connivence ni autocensure »
que dans celle de débusquer les manipulations d’un journalisme faussaire s’attelant plus à convaincre et satisfaire la foi du charbonnier de supporters qu’à la réalité des faits. Une arme à cela ? Le Monde vient de lancer le Décodex à l’usage de ceux qui doutent de la réalité des faits présentés sur les réseaux.
Il a aussi été question du conflit syrien, du président des Etats-Unis et de la presse américaine, des démêlés de Monsieur Fillon… et de la nécessité pour le journaliste de développer l’esprit critique des élèves rencontrés lors des semaines de la presse et des médias.
Jérôme Fénoglio, d’un naturel optimiste, n’a pas éludé une question sur un monde préoccupant et fait l’inventaire des ingrédients –montées des populismes, arrivée au pouvoir de psychopathes, individualismes…– susceptibles de nous mener vers un troisième conflit mondial.