Les OIM (Olympiades Internationales des Médias) jadis baptisées Jeux Mondiaux des Médias sont nés en 1983 à l’initiative de journalistes du sud de la France. Ceux-ci, originaires de Nice-Matin et du Provençal avaient constaté que l’on ne se parlait pas beaucoup dans les rédactions et donc que les journalistes ne se connaissaient pas, jouant toujours l’individualisme et la chasse au scoop. Dès lors, sans remettre en cause la concurrence rédactionnelle, ils décidèrent de créer des jeux de la presse pour rassembler les communicateurs et journalistes du sud de la France. Très vite les Jeux des Journalistes s’étendirent à d’autres régions et moins de 3 ans plus tard, ils gagnèrent aussi le Québec et la Belgique. Les JMJ continuèrent à croître d’années en années pour atteindre des participations de 150 à 500 journalistes à chaque édition. La France, l’Allemagne, la Russie, le Canada, l’Allemagne, l’Italie, la Tunisie, la Slovénie, la Roumanie, la Russie, les USA, la Suisse et la Belgique étaient souvent les nations les mieux représentées.
En 2000 néanmoins, les Jeux commencèrent à s’essouffler. Sous l’impulsion des Belges, et avec l’aide de la Province de Liège, un nouveau comité international fut alors constitué. Composé de roumains, d’allemands, de hollandais, de slovènes, de belges, de français et de canadiens, ce comité baptisé OIM provoqua la scission avec les JMJ. Une nouvelle ère commençait avec une première édition OIM à Alméria et près de 500 participants…. Depuis, les JMJ n’existent plus et les OIM ont pris le relais avec des éditions au Canada, en Croatie, en France, en Espagne…en 2009, ils plantèrent leur quartier pour une édition « limitée » en Hongrie au bord du lac Balaton. En 2010, ce fut Worriken Butgenbach et en 2010…impasse sur 2011…en 2012 le Liban, en 2013 la Croatie et l’année dernière la Tunisie. Pour mémoire, le sport est le vecteur de la rencontre, l’élément de convivialité, aujourd’hui, les journalistes des OIM se parlent, se voient en dehors des jeux, s’apprécient et créent des réseaux de contacts. Indépendamment de cela, nous ajoutons aux jeux, un certain nombre de politiciens, de décideurs, d’avocats qui, passant une semaine en short en compagnie de journalistes, et ont, au retour, des contacts bien différents. Pour l’édition au Liban, l’objectif était encore plus ambitieux… En effet, outre les rencontres des médias, des reportages sur le pays hôte, ce fut l’occasion d’une ouverture vers l’Orient et le Monde Arabe moderne et modéré et le brassage multiculturel qui en découle. Prochaine destination : le Monténégro ?